Ma main de douze tonnes dans ta gueule de 15 mètres.

Publié le par Leussain

Bonjour.

Tu te demandes peut-être quoi aller voir au cinéma, car peut-être veux tu fuir la canicule dans une salle climatisée du mega-CGR ? Ou peut-être simplement veux tu en prendre plein la gueule, une sensation que ne pourras jamais te procurer ton écran LED qui t'a couté un bras ? Et bien je te conseille vivement d'aller voir Pacific Rim à l'affiche depuis deux semaines et je chronique (ta mère) que maintenant. Parce que tu vois, là où les médias réagissent à chaud et délivrent du coup un flot de conneries, moi j'attends d'avoir du recul. Je digère la culture que j'ingère et je t'en sers l’exécrât sur un plateau.

Si comme moi, quand tu étais môme tu regardais des séries nippones fauchées mettant en scène des robots géants se tolchoquant avec des monstres géants en rêvant qu'un jour on transpose ce concept au grand écran, sache que ton voeu est exaucé. A cette époque lointaine, le carton pâte régnait en maître, et il fallait se contenter de Spectreman, Bioman et autres Liveman.

Heureusement le numérique a fait des miracles. Pacific Rim ne te demandera aucun effort cognitif. Tu peux te mettre en mode veille et laisser couler dans ce qui te reste d'encéphale l'avalanche de scènes dantesques qui constituent ce film. Ah ça en a, du cachet. C'est bel et beau. Guillermo Del Toro (Hellboy 1 et 2, le labyrinthe de Pan, Mimic...) confirme son immense amour pour les créatures monstrueses qui sont les véritables stars de ses films. Il filme les nombreuses scènes de baston à l'opposé de Michael Bay, c'est à dire avec efficacité et clarté.

Pour environ deux heures, je suis redevenu le gamin insouciant que j'étais et dont le plus gros souci dans l'existence était de ne pas louper la prochaine diffusion d'X-Or. (je parle d'un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaitre)

Au revoir.

Si tu parviens à mater l'intégralité de cet extrait, je te canonise.

Publié dans critique film

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