Première correction finie.
Et voilà, j'ai fini la première correction de mon prochain roman, dont je tais le nom pour une question de superstition crétine. Ce n'est évidemment pas la dernière ; si je pouvais, j'y reviendrai toute la vie, jusqu'à mon dernier souffle, afin de donner l'illusion que j'écris pas trop mal. Je reviens régulièrement sur Retour à la cité des monstres, mon premier roman. J'y apportes des retouches, je modifie, je précise, j'affine, je donne de l'épaisseur ici, et j'en enlève là.
Au total, ce nouveau roman se compose de 66000 mots, ce qui en fait un petit roman, plus petit que Retour à la cité des monstres. En me relisant, je me trouve parfois génial, parfois au contraire je me dis que je ne suis qu'un tâcheron sans avenir qui ne pond que des banalités déjà traitées bien mieux par d'autres. J'imagine qu'il doit y avoir bien meilleur et bien pire, entre le génie littéraire émule de Proust qui connait son dico sur le bout des doigts et le neuneu qui a soudain la lubie d'écrire alors qu'il n'a jamais lu un foutu bouquin de sa vie.
Alors pour me faire dégonfler le melon, je lis quelques lignes de Céline, et pour me rassurer sur mes capacités, je lis quelques pages de Marc Lévy.