Seconde correction.
Je suis joie, je suis félicité, j'ai le cœur plein d'un ineffable bonheur : je viens de boucler la seconde correction de mon troisième roman, et ce n'est que maintenant que ça commence à ressembler à un vrai livre, sans trop de fautes d'orthographe et avec des phrases qui ont une queue et une tête. Le manuscrit est désormais entre les mains ô combien expertes de ma première lectrice, qui a pour consigne d'être d'une extrême sévérité.
Oui la même ultime consigne donnée par Edouard Stern dans sa tenue de latex moulante, sauf que lui a dû la regretter ! Oh oui, corrige-moi, mets-moi le doigt là où ça fait mal ! Rature-moi, biffe-moi, apostille-moi dans la marge ! Dis-moi que j'ai été un vilain garçon qui fait des fautes d'accord ! Que j'ai l'adverbe trop facile !