The tree of life.

J'aurais dû m'en douter, après avoir vu le très contemplatif "La ligne rouge" ; j'allais copieusement me faire chier. Tu sais quoi ? Ca c'est vérifié.

Définitivement, je m'emmerde moins dans la salle d'attente de mon médecin qu'à regarder un film de Terence Malik. Deux heures de vide, deux heures de banalités et de dialogues insipides, tellement dilatées qu'elles en paraissent vingt. On suit donc la vie inintéressante d'une famille de bons catholiques, dont le père, Brad Pitt, est aussi juste que sévère. Brad Pitt est la figure de dieu, je te le dis au cas où tu n'aurais pas tout compris.

Il y a aussi des images de dinosaures (si, si), de superbes images de synthèse, et de la musique classique. Il y a Sean Penn qui marche dans des paysages minéraux, en manche de chemise, c'est si beau qu'on dirait une pub pour les parfums Hermès ! Du coup, la palme d'or à Cannes était obligatoire.

Dans un monde idéal, la palme d'or aurait été attribuée à l'incroyablement intelligent "la grande aventure lego", et non à ce navet cultivé par un réalisateur à l'égo boursouflé.