Attraction.

Publié le par Leussain

Je donne en titre à ce sujet ce qu'aurait dû être le titre français du film sorti avec Sandra Bullock et Georges Clooney. Enfin quoi, merde, est-ce que ça défriserait les distributeurs de traduite les titres des films américains en français ? Est-ce que en nommant le film "Gravité" ou "Attraction", moins de spectateurs se seraient déplacé ?

Maintenant que j'ai poussé mon petit coup de gueule, laisse-moi t'entretenir de ce film d'une rare beauté. Tu as peut-être une vie intérieure plus riche qu'un participant de "Les Ch'tis à Las Vegas", aussi as-tu peut-être été amené quand tu étais chiard à lever la tête vers les étoiles et à rêver, simplement rêver, et peut-être une fois devenu vieux et chiant as-tu tout de même gardé cette saine habitude ? Gravité est fait pour toi. Une heure trente de pure extase, en apesanteur, aux cotés de deux astronautes dont la mission part en couille suite à une bourde des russes, toujours prompts à lancer des missiles ceux-là. Alfonso Cuaron prouve deux choses : qu'on peut avoir un prénom ridicule et être un excellent réalisateur, et qu'on peut faire un blockbuster intelligent qui ne s'adressera pas qu'aux neuneus ne jurant que par le cinéma de débile mental de Michael Bay. Techniquement incroyable, le film parait difficilement attaquable au niveau réalisme. La caméra virevolte dans tous les sens, passant d'une vue panoramique sur notre bonne vieille terre, décidément plus belle vue d'en haut que de là où nous sommes, à une vue subjective depuis l'intérieur du casque des astronautes, dans une admirable fluidité. Tu as vu l'étalage de superlatifs que j'ai été obligé de faire pour t'inciter à y aller ? Oui ? Alors vas-y, nom de Zeus.

Au revoir.

Publié dans critique film

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